Le parc national de Bic et Rimouski
Nous récupérons notre camping-car et partons pour un petit mois sur les routes du Québec.
Direction la Gaspésie, en terres maritimes !
La Gaspésie, c’est une région du Québec grande comme la Belgique. Sauf qu’à la différence de la Belgique et de ses 11 millions d’habitants, en Gaspésie, on ne compte que 80 000 personnes ! Autant dire qu’hors saison comme maintenant, on ne se sent pas oppressé !
C’est également en Gaspésie également que débarquera Jacques Cartier pour la première fois en 1534.
Bic… ce ne sont pas que des stylos !
Notre première étape sera le parc national de Bic, dans l’estuaire du Saint-Laurent.
Nous sommes quasiment seuls dans le parc, c’est la campagne en bord de mer. Malgré la brume et l’humidité ambiante, c’est calme, sauvage, reposant.
Nous profitons des vélos que Patricio et Maria nous ont prêté pour découvrir le parc.
On aperçoit des chevreuils et même un serpent !
Dans l’eau, perchés sur des rochers, quelques phoques nonchalants se prélassent. Un ranger du parc nous apprend à faire la différence entre un phoque commun et un phoque gris. Nous passons de longues minutes à les observer aux jumelles.
Le bord de mer est parsemé de centaines de rosiers sauvages. Les caps, les anses puis les prairies et les forêts se succèdent.
Nous parcourons une quinzaine de kilomètres à vélo. Clara fatigue avec ses petites roues. Qu’à cela ne tienne, système D… nous achetons une corde dans la petite boutique de camping et Guillaume la tire pour les derniers kilomètres du retour !
Rimouski et le sous-marin Onandaga
A une quinzaine de kilomètres du parc national de Bic, se situe la petite ville de Rimouski. Nous nous arrêtons pour passer voir Marie-Pier qui travaille à l’office du tourisme du Québec Maritime. Elle nous a énormément aidé à organiser cette partie du voyage. Encore une québécoise avec le cœur sur la main !
A quelques kilomètres de la ville, sur le site de Pointe-aux-Pères mouille depuis quelques années le sous-marin Onandaga, un ancien sous-marin de guerre canadien long de 90 mètres mis « à la retraite » en 2000. 90 marins s’y entassaient pendant des mois lors d’opérations militaires.
Les filles sont attentives. Les voix dans les audioguides fournis ont un très fort accent québécois qui les fascine et les intrigue à la fois ! Elles meurent d’envie de toucher à tous ces boutons qui se présentent devant elles ou d’aller voir de plus près les torpilles !
Nous quittons la côte Nord de la Gaspésie pour faire route vers le Sud, direction la baie des Chaleurs.
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