TroosTrip around the Americas

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In the streets of Philadelphia

Philadelphie (ou Philly pour les intimes), c’est LA ville où tout s’est joué dans l’histoire des Etats-Unis ! Il nous tarde de comprendre tout ça. 

 

Nous partons pour une balade dans le centre historique, classé parc national. 

 

Après un passage chez les Rangers pour prendre quelques infos, nous traversons la rue pour nous rendre au Liberty Bell Center. Habituellement bondé, aujourd’hui, basse saison oblige, nous y serons assez tranquilles.

 

La cloche de la liberté, c’est LE symbole de l’Indépendance Américaine.

Dessus y est inscrit un verset du Lévitique : « Proclaim Liberty throughout all the land unto all the inhabitants thereof » ! La cloche est fêlée depuis 1846 mais cela fait partie du mythe. La légende raconte qu’elle aurait sonné juste après la proclamation de l’Indépendance, ce qui serait finalement improbable. Qu’importe, l’histoire était écrite !

Nous nous retrouvons à la contempler devant une classe d’ados afro-américains qui semblent plus intéressés par leurs smartphones que par ce qu’elle représente pour eux et leurs ancêtres !

 

En attendant l’heure de visiter Independance Hall (sur réservation), on part se promener dans les rues alentours.

 

L’ombre de Benjamin Franklin plane sur toute la ville. C’était un homme étonnant et touche à tout : écrivain, inventeur (le paratonnerre, les lunettes à double foyer, c’est lui !), imprimeur, homme politique, franc maçon… Il a également participé à l’écriture de la Déclaration d’Indépendance, et est un des signataires, à la fois de la Déclaration d’Indépendance, du Traité de Paix de Paris et de la Constitution Américaine, rien que ça ! Nous passons devant l’emplacement de sa maison.

 

Sur le devant, se trouve toujours son imprimerie. Nous assistons à une démonstration d’impression de la déclaration d’Indépendance. On peut dire qu’on a fait du chemin en quelques siècles !

Les filles sont ravies et nous repartons avec notre exemplaire imprimé de la Déclaration d’Indépendance.

 

Juste à côté, se situe la Poste, dont Franklin était également à l’initiative.

 

La spécialité culinaire de la ville, c’est le Cheesesteak. Nous partons chez Campo’s faire le plein de calories ! En gros un cheesesteak, c’est de la viande de boeuf, du fromage fondu, et des oignons dans une baguette, avec quelques variantes possibles. Ca coule, c’est gras, mais il faut l’avouer, c’est bon !

 

Nous poursuivons notre balade vers Elfreth ’s Alley, la plus ancienne rue de la ville. Petite mais au charme fou. On se croirait au fin fond de l’Angleterre entourés par ces petites maisons de brique.

 

Nous passons devant la maison de Betsy Ross, connue pour avoir été à l’initiative de la bannière étoilée américaine.

 

Puis nous marquons un petit arrêt devant le cimetière où est enterré Benjamin Franklin.

 

Il est maintenant l’heure de notre visite à l’indépendance Hall. Le moment est solennel pour pas mal de touristes américains. C’est dans ce bâtiment qu’a été signée la déclaration d’Indépendance le 4 juillet 1776 par 13 représentants des 13 colonies. Une page de l’histoire s’est jouée ici !

 

Philadelphie est aussi connue pour ses peintures murales. Le temps n’est pas très clément mais nous auront tout de même l’occasion d’en admirer quelques unes.

 

Pour notre dernier jour à Philadelphie, il pleut. On passe faire un tour devant le Museum of Art, surtout célèbre pour apparaître dans une scène du film « Rocky », où Sylvester Stallone monte en courant les escaliers du musée pour s’entrainer. On reste quelques minutes à regarder les touristes jouer les boxeurs sur-entrainés !

 

Enfin, direction la fondation Barnes. C’est la plus importante collection impressionniste et post-impressionniste rassemblée par un particulier.

 

Moi qui adore cette période, je ne pouvais manquer ça.

Imaginez : durant son existence, Barnes a rassemblé 181 Renoir, 69 Cézanne, 59 Matisse ou encore 46 Picasso ! Pas mal pour un particulier !

 

Lorsqu’on arrive dans le musée, l’étrange disposition des tableaux est ce qui frappe en premier.

Inconventionnel, tout a été laissé comme Mr Barnes les avait disposé : un joyeux mélange de styles, d’époques, des trous de serrures à côté des toiles de maîtres… étrange !

Puis d’un coup, tout fait sens : de son vivant, Barnes n’a eu de cesse de changer la disposition de ses tableaux. Symétrie, harmonie des couleurs priment sur les styles et les époques. Les noms, explications et dates des oeuvres sont volontairement manquantes pour que les yeux du visiteur ne soient pas détournés des tableaux.

On adore et on en redemande !

 

Bref, Philly a largement sû contenter les amateurs d'art et d'histoire que nous sommes. Il y règne une atmosphère de paisible ville de province. Nous avons vraiment pris beaucoup de plaisir à nous balader, dans les "streets of Philadelphia"...

 



28/12/2017
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