TroosTrip around the Americas

Notre objectif de cette matinée est de trouver un endroit pour garer le camping-car et nous approcher du centre-ville à moindres frais. Nous avons consulté pas mal de sites internet et cela n’a pas l’air d’être chose aisée. Nous partons finalement en direction de Lévis, située juste en face du château Frontenac, de l’autre côté du Saint-Laurent.

Nous trouvons une place sans trop de difficulté. Pas sûrs à 100% que nous avons vraiment le droit de nous garer ici, nous prenons le ferry qui arrive directement au centre historique.

Depuis le fleuve, le château Frontenac est impressionnant. A côté, toutes les maisons du Vieux Québec semblent minuscules.

Le Cul-de-Sac

Nous nous promenons dans le secteur du Cul-de-sac. Au XVIIIe siècle, c’était le repère des navigateurs et des marins. On y trouvait des tavernes comme le London Coffee House, des hôtels et des auberges par dizaines. On imagine aisément l’agitation qui devait y régner à l’époque.

Remplacés par des bâtiments administratifs et des entrepôts, le secteur s’était peu à peu dépeuplé et le quartier était depuis parmi les plus pauvres et mal fréquentés de la ville. Depuis quelques dizaines d’années, il renaît de ses cendres. Chaque maison est peu à peu restaurée, des artisans et commerçants réinvestissent le quartier. Il y flotte désormais un petit air bohême où il fait bon flâner.

Nous sommes début octobre mais la ville sent déjà bon Halloween ! De partout, « fleurissent » des citrouilles.

Nous goûtons à la tire d’érable, plutôt une spécialité d’hiver mais peu importe ! Il s’agit de sirop d’érable refroidi sur de la neige afin de former une sucette. C’est sucré, ambré, ça colle aux dents, les filles en redemandent !

Dans le quartier, plusieurs frises retracent l’histoire de la ville. L’occasion de « rencontrer » les personnages qui ont façonné la ville.

L’ambiance est paisible malgré les nombreux touristes qui déambulent dans les ruelles. Un petit air de Saint-Malo flotte dans l’air.

De la Place Royale au Vieux Port

Nous continuons notre balade vers la place Royale et le quartier du Petit-Champlain. Nous nous arrêtons à l’église Notre Dame des Victoires, à l’emplacement de laquelle Samuel de Champlain érigea son habitation et y fonda le comptoir de Québec en 1608.

Puis nous nous dirigeons vers le Vieux Port et les anciennes douanes.

Ici aussi, d’énormes paquebots de croisière mouillent le long des quais et y débarquent leurs flots de touristes. On repense à Venise, où là aussi nous avions été choqués de voir ces mastodontes mouiller dans la lagune et on se dit que jamais (croisons les doigts !), nous ne voyagerons comme ça.

Le haut du Vieux Québec

Puis nous remontons vers le haut du Vieux Québec et visitons Notre Dame de Québec.

En préparation de l’hiver (!), Clara s’offre une cagoule Ours Polaire… elle ne la quittera plus du voyage !!!

De l’hôtel de ville (où flotte d’ailleurs le drapeau de la ville de Paris), nous prenons la rue du Trésor, sorte de Montmartre local. Serrée entre les touristes, Clara rebaptisera d’ailleurs le manteau blanc d’une dame de sa glace à la fraise… « mais elle m’a bousculée Maman… mais t’inquiète elle a rien vu… »… oups !

Nous arrivons face au château Frontenac, cet imposant hôtel de 611 chambres datant de 1893. Il s’agirait de l’hôtel le plus photographié au monde. Nous curiosité nous pousse à aller en découvrir l’intérieur.

Au pied du château, se trouvent « cachées » sous la terrasse Dufferin, les ruines des forts et châteaux qui ont successivement occupé ce site. On y découvre l’ancienne glacière qui conservait les aliments, et les filles peuvent même revêtir des costumes d’époque. Nos amatrices de déguisements sont aux anges !

Nous testons les glaces de chez Chocolato (des glaces vanille trempées dans la mixture de notre choix, mmmmmh !).

Québec, ville fortifiée

Nous poursuivons notre découverte de la ville en direction de la Porte Saint-Jean, au pied des fortifications.

Puis nous partons en direction de la citadelle, bâtie à la Vauban en 1820, en forme d’étoile. Située sur les hauteurs de la ville, dominant le Saint-Laurent, elle occupe une place stratégique. Pour pénétrer à l’intérieur, il fallait parcourir un long glacis (une large plaine), une contre-garde et 2 fossés !

Après un petit tour aux abords de la colline parlementaire, nous repartons le long de la promenade des gouverneurs en contrebas. De loin, nous apercevons notre camping-car, ouf il est encore là !

Sur les escaliers de la promenade, Clara fait tomber sa peluche entre 2 marches… Evidement impossible d’y accéder, nous vivons un drame ! Heureusement, grâce à une perche à selfie (!) et sous le regard amusé et les applaudissements de 2 touristes japonais, Guillaume, le héros du jour, récupère la malheureuse peluche !!!

Nous nous sommes sentis chez nous ici à l’autre bout du monde, et on comprend aisément pourquoi tant de touristes aiment flâner dans ces petites ruelles, aux sons des chansonniers de grands classiques français ou québécois…

Nous passons une dernière fois au pied du château Frontenac et de la statue de Samuel de Champlain, et regagnons notre ferry pour de nouvelles aventures !

Wendake, en terres indiennes

A quelques kilomètres de Québec, se situe la réserve indienne de Wendake. Ici habitent les descendants de la tribu amérindienne Huron-Wendat.

Nous assistons à un spectacle de chants et danses de cette tribu, remis au goût du jour. Ainsi, tambours indiens et guitare électrique se partagent la scène, curieux mélange… original !

Puis nous visitons le musée afin de mieux comprendre les origines de cette tribu et ce qu’elle a subi au fil des occupations des différents colons. On ne peut pas dire que l'arrivée des colons ait été très bénéfique...

Nous visitons une maison longue reconstituée. Certaines pouvaient contenir jusqu’à 80 personnes ! On y cuisinait, dormait, c’était le siège de la vie communautaire. Clara s’y essaye même à piler le maïs.