TroosTrip around the Americas

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Forillon, en territoire animalier

Nous partons découvrir un nouveau parc à la pointe de la Gaspésie : le parc national de Forillon.

 

Forillon, c’est un mélange de forêts, de prairies de bord de mer, de falaises escarpées et de plages de galets.

 

Ajoutez à cela une faune hors du commun, nul doute, cet endroit était fait pour nous !

 

Le secteur du cap des Rosiers

Nous partons à vélo en direction du centre d’interprétation. Les filles s’initient à la faune et la flore locales.

 

Nous partons à vélo en direction du centre d’interprétation. Les filles s’initient à la faune et la flore locales et sont ravies de patauger dans le bassin tactile.

 

Fort Péninsule

Dans la partie Sud du parc, nous explorons d’anciennes fortifications qui protégeaient la baie de Gaspé contre une éventuelle attaque ennemie lors de la deuxième guerre mondiale.

 

Un filet anti sous-marin était tendu à l’intérieur de la baie pour empêcher les sous-marins allemands d’y pénétrer.

 

Nous pique-niquons en bordure de baie, de bons hot-dogs préparés dans notre « véhicule récréatif » ou VR pour les initiés (c’est comme ça que les Québécois appellent un camping-car).

 

Penouille

Nous partons ensuite vers le secteur de Penouille. Contrairement au reste du parc composé de forêts et d’à-pics, ici, c’est une longue bande de sable qui s’offre à nous. Nous la parcourons à vélo. Laureen se sent pousser des ailes avec le vélo du grand Olan et cela finit en un beau soleil… Heureusement plus de peur que de mal, Laureen et le vélo n’ont rien, ouf ! Cela aura calmé ses expérimentions !

 

Bienvenue dans le monde des castors

En fin de journée, nous partons à la découverte des castors. Cléo, une super ranger, nous fait donc découvrir cet animal original.

 

En bref, ses pattes arrières sont palmées. Ses incisives poussent tout au long de sa vie. Il est donc obligé de ronger du bois pour les limer. Il peut taper sa queue sur le sol pour aviser d’un danger, mais celle-ci lui sert aussi à réguler sa température corporelle.

 

Les filles sont attentives. Elles n’en perdent pas une miette.

 

Nous partons en balade découvrir leur habitat. Leur hutte est construite sur le bord d’un petit étang, à quelques centaines de mètres de la route.

 

Nous sommes nombreux (trop) à participer à cette activité et nous commençons à douter de les voir sortir quand tout à coup, une petite tête apparaît à la surface, puis 2, puis 3.

 

Les castors effectuent un magnifique ballet devant nous, plongent pour réapparaître quelques mètres plus loin. Leur bébé semble apprécié la nage en liberté.  Un des adultes part un peu plus loin grignoter quelques roseaux. On entend clairement le bruit de ses incisives découper avec acharnement la fibre des plantes. C’est magique. Nous les observons sans bruit, un peu comme dans un rêve. Le genre de moment qu'il faut avoir vécu pour en ressentir l'intensité.

 

Un premier castor sort de l’eau pour rejoindre la berge. Occupés à regarder les autres, nous ne le voyons pas. Cléo nous apprend qu’ils sont en effet en train de construite un barrage de l’autre côté du chemin.

 

Son petit a très envie de le suivre mais nous sommes nombreux à le regarder, sûrement très impressionnants … Il hésite, nous regarde… Quelques minutes plus tard, il se lance. Rassemblant tout son courage, il décide de sortir de l’eau à son tour et de passer au milieu de la haie d’honneur que nous lui réservons. Quel courage pour une si petite bête !

 

Les filles sont ravies, excitées !

 

Durant la balade, nous sympathisons avec Cécile, Rodophe et leurs 2 filles, 4 savoyards qui sont en voyage pendant un an sur le continent américain. De fil en aiguille, ça parle voyage, enfants, organisation. Nous sortons tous les bouteilles et nous nous retrouvons à prendre l’apéritif sur le parking, rejoins par une autre famille, les Babzouks également en voyage durant un an. C’est sûr, le voyage ça rapproche ! Les enfants profitent de notre VR pour faire des jeux de société et regarder des films.

Ils ont chacun embarqué leur véhicule aménagé pour l’occasion depuis la France. Chacun fait visiter son camping-car, on compare nos modes de fonctionnement. Comparé à notre gros camping-car, notre version du voyage est plus luxueuse, c’est sûr, mais leurs installations sont au top.

 

La pointe Est, Grande-Grave

Le lendemain, nous partons explorer la pointe Est du parc. On retourne à l’époque où le commerce de la morue était florissant. Des maisons ont été restaurées en bord de mer pour nous immerger dans cette époque. Nous pénétrons à l’intérieur d’un vieux magasin des années 1900 (comme dans Tom Sawyer diront les filles !). Nous y retrouvons Cléo qui se fait un plaisir d’expliquer aux filles le fonctionnement d’un tel commerce. On s'y croirait !

 

Les orignaux

Puis nous partons rejoindre Luc, un autre ranger du parc, pour essayer d’aller débusquer des orignaux dans un endroit tenu secret !

 

C’est l’automne et les couleurs sont somptueuses. Un bouquet d’artifice ! On se régale. Le rouge et le jaune vifs tranchent avec le bleu limpide du ciel.

 

 

Luc nous initie aux spécificités de cet animal qu’en France nous appelons élan. C’est le plus grand des cervidés. Ses bois sont impressionnants. Nous apprenons également que c’est un excellent nageur. Il est capable de plonger à plusieurs mètres de profondeur pour se nourrir de plantes aquatiques. 

Avec ses lèvres, il est également capable d'arracher l'écorce des bouleaux dont il se délecte !

 

Nous nous arrêtons tout d’abord dans une zone test du parc, clôturée de l’extérieur afin de la préserver des traces de passage des orignaux. Cela permet aux rangers de comparer une végétation neutre, et une dans laquelle l’orignal marque son territoire, se nourrit et piétine la végétation. Ils peuvent ainsi savoir s’il faut en réguler ou non la population.

 

Nous pénétrons dans la forêt, vers un étang dans lequel ils ont l’habitude de s’abreuver. Des centaines de crottes nous font comprendre que nous nous rapprochons ! Soudain, notre guide nous intime de nous baisser. Devant nous, à quelques mètres à peine, un orignal placide prend un bain de pied dans l’étang. Convaincus d’assister à un spectacle extraordinaire, nous restons tapis derrière quelques branchages à l’observer pendant de nombreuses minutes. Puis il repart, majestueux, poursuivre sa route dans la forêt.

Nous restons une heure assis en silence près du point d’eau. Les enfants ne bougent pas, espérant de toutes leurs forces assister à une nouvelle rencontre, sans succès.

 

Sur le chemin du retour, les filles sympathisent avec Luc, lui donnent la main et en profitent pour lui raconter notre voyage dans les moindres détails. Depuis que l’on voyage, elles vont spontanément vers les gens, discutent, s’ouvrent aux autres et c’est souvent grâce à elles que nous faisons les plus belles rencontres.

 

Ce parc du bout du monde est un de nos coups de cœurs. Nous nous y sentons bien, en harmonie avec la nature. Sans chichi, nous avons pourtant ici l’essentiel, la simplicité, de belles rencontres et la communion avec la nature. Que c’est bon !

 



15/11/2017
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